Le Shangri La se mobilise pour l’enfance et le sport

octobre 18, 2015

Lieu bien connu notamment des acteurs de la Place financière qui le privatisent à diverses occasions, les salons de réception du Prince Roland de Bonaparte (sans équivalent dans la Capitale) accueillent, chaque année (fin novembre) depuis l'ouverture du Shangri La, le dîner de gala de l'association Sport sans Frontières rebaptisée l'an dernier Play International.
Cette collecte de fonds où l'intégralité du prix (650 € par couvert), et pas seulement le bénéfice de la soirée, est reversé à cette ONG qui depuis sa création, en 1999, est venue en aide à plus de 500.000 enfants dans 12 pays à travers le monde, s'inscrit dans l'ADN du groupe basé à Hong Kong. En effet depuis 1971, date de l'inauguration du 1er hôtel à Singapour, chaque établissement doit (au sens de call of duty) s'investir (là encore au plein sens du terme) dans un projet humanitaire avec comme priorité : favoriser l'éducation et la santé des enfants. En Asie où certains pays sont confrontés à la pauvreté et à de fréquentes catastrophes naturelles liées au réchauffement climatique, le resort***** isolé sur une île paradisiaque a pour habitude d'apporter fréquemment et naturellement son aide au dispensaire et à l'orphelinat du coin.
Dans cette région où toutes les religions sont représentées mais où le bouddhisme est omniprésent, cette tradition est très ancrée dans les mentalités, et ce dès le plus jeune âge, créant des réflexes qui font cruellement défaut à d'autres pays sous les Tropiques.
A Paris, les 350 salariés du Shangri La mais aussi leur famille ont tous adhéré à l'initiative lancée, en 2012, par Alain Borgers (reparti depuis aux Philippines rejoindre sa famille comme country manager) et reprise par Stefan W.Bollhalder, son successeur. Outre le toilettage (les peintures cela s'entend) des locaux de Play International, l'apport d'une aide logistique, le palace accueille et encadre les enfants dans le cadre du kit nutrition animé par le chef pâtissier en présence des enseignants. L'occasion rêvée pour Michaël Bartocetti, arrivé en juin dernier, de susciter de nouvelles vocations.
En l'espace de 3 ans, ces ”Kit Playdagogie” mis à la disposition des enseignants pour sensibiliser les enfants (de 6 à 11 ans) à de forts messages éducatifs concernant la nutrition, l'obésité, la violence, le harcèlement et les relations entre filles et garçons, ont déjà permis à 35.000 d'entre eux (en Île de France) de découvrir des activités sportives d'un nouveau genre. Quant aux salariés du Shangri La et leur famille, plusieurs ont été contaminés par le virus du sport au point de participer fréquemment, sous les couleurs du Shangri La, à diverses courses (Vertigo, 20 km de Paris, Marathon des Sables, etc..). Ces événements permettent également de recueillir des fonds pour Play International destinés à l'achat de nouveaux kits, contenant le matériel sportif et pédagogique.
Se déroulant durant la semaine de la journée internationale des droits de l'enfant, autour du 20 novembre, le dîner de gala qui accueille 250 convives dont plusieurs enfants, est l'occasion pour les entreprises partenaires de souper en compagnie (1 par table de 10) de médaillés olympiques (Tony Estanguet, Luc Abalo, Ugo Legrand) ou d'anciens grands sportifs (Stéphane Diagana, Mahyar Monshipour, Richard Dacoury) dont certains champions du monde excellent désormais comme commentateurs TV.
Un métier où l'accès n'est pas réservé qu'au sportif comme peut s'en réjouir Pierre Ménès, invité d'une précédente édition, En tout cas ceux qui se sont retrouvés à la table du journaliste de Canal + (partenaire au même titre que Nike) ont certainement regretté de ne pas être à celle de Muriel Hurtis. Mais il suffit de faire preuve de fairplay, pour mieux accepter la dure loi du sport !
En juin dernier, la reconnaissance est arrivée comme la mousson précoce que l'on n'attend pas de sitôt. A l'occasion de la remise des prix des ”Défis RSE”, le Shangri La a reçu le trophée de l’initiative citoyenne pour son partenariat avec Play International, devançant Nestlé, Novartis ou encore Sanofi qui concourraient (avec des moyens plus importants)) dans la même catégorie. C'est aussi cela la magie du sport!