George Pinkham : le retour de la momie

avril 8, 2018

Manifestement l'ex-équipe tax de KWM arrivée depuis peu chez DLA Piper en provenance de Reed Smith où elle avait l'impression de faire tapisserie, a fait sortir George Pinkham (65 ans) de son sarcophage.
Parler de retour d'exil aurait été inconvenant car s'agissant de quelqu'un que l'on peut prendre pour un anglais, impossible de laisser planer le doute d'un quelconque rapport de près ou de loin avec l'Empereur des français. Pour ceux qui ont leur nom sous l'Arc de Triomphe qui plus est pour les membres du club des 26 (25 en retirant Grouchy, le retardataire de Waterloo), cela est tout aussi inconcevable que de voir un “boche” à la place du soldat inconnu.
Forcé de quitter la Capitale, en 2012, après avoir été évincé par Maxence Bloch, ce spécialiste de la structuration de véhicules de private equity qui a débuté chez Salans (16 ans) avant de créer le bureau parisien de SJ Berwin (11 ans), avait rejoint Hong Kong à l'automne 2012. Il fût ainsi aux 1ères loges pour assister au rapprochement avec King Wood Mallesons.
Disparu des écrans radar, il est réapparu à la surface, en janvier 2017, à l'occasion d'un échange de mails virulent avec son associé Tim Taylor le critiquant pour son manque de tact à l'occasion d'un day off, envers ceux poussés à quitter la law firm en perdition. Ce qu'il a fini par faire également en reprenant la place (encore chaude) laissée par Michel Frieh qu'il a bien connu chez Salans.
Pour venir l'épauler, Julien Vandenbussche (39 ans) formé chez SJ Berwin (4 ans) avant de passer chez Gide (5 ans) puis Herbert Smith (2 ans), n'a pas hésité à quitter Tikehau Capital (2 ans).