Hogan Lovells perd sa star et sa Mme Claude

novembre 30, 2018

Faire savoir, en plein scandale Carlos Ghosn, que l'on “pose sa plaque” (évidemment pas d'égout) n'est peut être pas le fait du hasard venant d'un habitué de la “presse people” qui s'est très vite fait un nom dans le petit monde du white collar à l'ombre d'un père hypermédiatisé, habitué des plateaux tv et parfois des prétoires en général pas pour de la tarte (même si parfois elles sont à la crème).
Formé à bonne école chez Darrois Villey (2 ans) en M&A où il se lia avec un membre du COS connu pour avoir été la bête noire de Jean d'Ormesson, Antonin Lévy (38 ans) découvre sa vocation, le pénal des affaires, auprès d'Olivier Metzner (6 ans), son mentor. C'est là qu'il va croiser Ophélia Claude (33 ans) qui l'a rejoint chez Hogan Lovells après être passée chez Allen & Overy (2 ans).
Ensemble, ils vont bientôt voler (convoler aurait pu prêter à confusion) de leurs propres ailes. Partner dans ce cabinet anglo-saxon qu'il a sorti de l'anomymat en le plaçant sous le feu des projecteurs, le temps de son passage (5 ans), ce secrétaire de la Conférence (4ème), un brin soupe au lait, s'est associé avec sa senior associate pour avoir les coudés franches.
Cela n'est pas inutile quand on défend les intérêts d'une clientèle hétéroclite où se croisent François Fillon (Penelopegate), Renault (Dieselgate), Google France (redressement fiscal), Jean-Bernard Lafonta (volet pénal du package management de 14 anciens cadres de Wendel), Lafarge (collusion avec l'EI en Syrie), Bertrand Cantat (réouverture de l'enquête sur le suicide de Krisztina Rády) et d'autres “sombres héros de l'amer”. Sans oublier la défense des migrants, dans laquelle les 2 transfuges d'Hogan Lovells vont pouvoir maintenant s'investir sans compter dans l'Association Pierre Claver (fondée, en 2007, par le fils de BHL) et certainement dans d'autres causes. La liberté n'a pas de prix !