L’avenir de Paul Lignières entre les mains du Saint Siège

juillet 1, 2019

Que l'on se rassure ce n'est pas après avoir lu “Ne dis pas que tu aimes ça” que Paul Lignières a décidé comme l'auteur de ce livre de se retirer de temps à autre dans des monastères.
Même si nul ne sait si ses séjours répétés lui ont permis de faire la connaissance de Céline Tran, à force de fréquenter les mêmes lieux il va bien finir par la croiser.
Son goût pour la contemplation remonte à ses études de droit à Montpellier. Là ce rat pas seulement de bibliothèque (c'est également son signe chinois) a eu tout loisir de se consacrer à ses recherches en se refugiant dans celle de l'ancienne université datant du XIIème siècle.
Son imagination prolifique a dû lui jouer des tours et la fatigue aidant, il a certainement du se prendre pour Adso de Melk, le novice accompagnant le frère franciscain Guillaume de Baskerville dans Il nome della rosa. Cela expliquerait son implication sur le tard pour la cause caritative, la fraternité étant avec le dénuement les principaux idéaux prônés par cet ordre.
Avant de rejoindre l'Institut Catholique de Paris sa destination après son départ de Linklaters, il doit obtenir un nihil obstat délivré par le Vatican pour exercer le poste à responsabilité (vice recteur) qui l'attend dans cette association Loi 1901 à but non lucratif.
Heureusement, la Sainte Église Catholique a évolué au rythme des encycliques et il n'aura pas à comparaître comme l'infortuné Savaltore devant la Sainte Inquisition. Il risque encore moins d'être excommunié surtout depuis que les francs-maçons ne le sont plus comme dans le passé.
En fait, l'imprimatur qu'il attend, s'apparente à une simple enquête de bonne moralité.
Que dire de sa présentation, sans le moindre état d'âme, de “la technique du citron” adaptée aux law firm “on presse les collaborateurs jusqu'à ceux qu'ils n'aient plus de jus et quand ils commencent à coûter trop cher on les jette comme on le fait avec la peau du citron” au risque de heurter les sensibilités. Idem de cette saillie placée à la fin de “dîner en ville” qui ne laisse pas indifférent "les officiers français envoient bien leurs soldats au casse pipe en Afghanistan, je ne voie pas pourquoi je n'en ferai pas autant avec mes collaborateurs” dont l'effet est contraire à celui attendu.
Quant à ceux qui l'ont aperçu au Pink situé à 5 minutes à pied de Linklaters, avec son ex-associé, Kiril Bougartchev, ils sont priés de faire preuve de charité chrétienne. Si jamais certains se manifestaient, l'intéressé peut toujours prétendre qu'il s'était laissé entraîner.
Ou mieux encore qu'il préparait une intervention, exercice dont il est friand, sur le vice et la vertu et qu'il avait besoin de se documenter. Et ce même si de l'avis de certains, ses propos ont souvent pour effet de plonger son auditoire dans un état de torpeur au point de faire passer la Belle au Bois dormant pour une insomniaque.