Les fans du PSG consternés par le mercato de l’année en M&A

octobre 17, 2019

Ceux qui ont déjà croisé Cyril Hanouna chez Schwartz peuvent imaginer qu'il a mal digéré un hot dog. Heureusement, il n'en n'est rien même si Didier Deschamp semble être incommodé et Jean-Claude Darmon lui hurler “Oh tu aurais pu te retenir !”. Comme quoi, il n'est pas difficile de se mettre au niveau de TPMP où la profusion de mauvaises blagues a contraint, plus d'une fois, le CSA à sortir le carton jaune.
Comme souvent au Parc des Princes, le spectacle se situe plus en tribunes que sur le terrain en particulier dans les loges où les places sont les plus recherchées.
Il n'est pas rare que les relations publiques du PSG reçoivent selon l'affiche du match plus de 1000 demandes d'invitations pour les 242 places disponibles dans le carré VIP. Dans ce contexte, difficile de satisfaire tout le petit monde de la politique, des affaires, du cinéma, du showbiz et du sport.
Cette promiscuité associée au mélange des genres est évidemment propice à l'échange de confidences surtout quand les joueurs ne sont pas au mieux de leur forme.
Si la présence de Francis Szpiner dont le cabinet a déjà accueilli plusieurs transfuges de Mayer Brown constitue un indice pour tous ceux qui souhaiteraient découvrir l'identité de celui à l'origine de cet accablement, attention à ne pas tirer de conclusions trop hâtives.
Il s'agit bien d'un lawyer mais toutes celles et ceux qui ont le nom de Guillaume Kuperfils sur le bout de la langue, se méprennent. Cet amateur de football, supporter et ancien dirigeant du PSG, n'évolue toujours pas en Ligue 1 en M&A malgré tous ses efforts et ses relations, au 1er rang desquelles figure Paulo Narboni.
Très proche des hautes instances du football français, il ne s'agit pas non plus d'Yves Wherli en passe de transmettre son brassard de capitaine chez Clifford Chance qu'il a porté pendant 22 ans.
Une longévité pour laquelle il n'a pas eu à user de stratagèmes comme Vladimir Poutine avec Dmitri Medvedev pour se maintenir au pouvoir. Ni de son successeur pressenti qui est très bien où il est comme ont pu s'en rendre compte les invités du magic circle au vernissage de la FIAC.
A cette occasion, Laurent Baril et Grégoire Chertok ont eu la délicatesse ne pas importuner ce journaliste, très entouré, en se gardant bien, en le saluant, de lui demander plus de détails sur leur “frère ennemi”, et ce, même si l'envie ne leur manquait pas après le départ de Matthieu Pigasse.
Quant aux usual suspects toujours prompts à estimer que l'herbe est plus verte ailleurs, leur côté mercenaire ne colle pas avec les valeurs de la law firm à l'origine de ce mercato où l'on ne rafole pas des delicatessen comme Schwartz.
Pour les plus curieux, rappelons que la victoire des bleus en Russie avait servi d'accroche au dernier classement M&A d'Opérations Financières. A cette occasion, les maillots des 23 joueurs de l'équipe de France avait été attribué aux banquiers et avocats d'affaires en fonction de leur rang. Durant sa carrière celui dont il est question, aurait pu porter les n° 6, 10 ou 16.