HEC inaugure l’Amphithéâtre Dominique Mégret

novembre 17, 2021

Que l'on se rassure, l'ex-CEO de PAI Partners se porte bien. En voyant l'annonce de l'inauguration d'une salle de classe à son nom, plusieurs de ses proches ont tout de suite pensé qu'il lui était arrivé malheur.
Certains ont imaginé que cet éleveur de chevaux d'obstacles de CSI *****, médaille d'or avec Flora de Mariposa aux JO de Rio, avait fait une mauvaise chute.
Une fin plus cavalière que celle de l'infortuné Richard Descoing retrouvé sans vie dans une chambre d'hôtel à NY. Dès le lendemain de son décès, l'amphithéâtre principal de Sciences-Po avait été rebaptisé à son nom sans bourse délier.
En pleine forme et en possession de tous ses moyens, Dominique Mégret (74 ans) a décidé de montrer sa gratitude à l'école qu'il a intégré l'année des JO de Grenoble et Mexico entrecoupés par mai 68, inaugurée 4 ans plus tôt, à Jouy-en-Josas par le Gal de Gaulle pour accueillir comme il se doit Maurice Tchénio (HEC 65).
Outre le souvenir des bons moments passés, outdoor, sur un campus de 130 ha loin des locaux exigus de la rue de Tocqueville occupés depuis 1881 par HEC, cette démarche est avant tout philantropique.
D'un coût non négligeable, 1 M€ tout de même, ce geste bienvenu pour aider la 1ère école de commerce française à boucler ses fins de mois, est, avant tout destiné, à favoriser l'accès au plus grand nombre d'étudiants, de tout horizon, à une éducation de qualité.
Il n'est pas prévu que cette dotation serve à financer les voyages d'études des professeurs toujours curieux de voir ce qui se passe à l'étranger comme a pu le remarquer Qualium en entrant au capital d'EM Lyon.
L'arrêt du robinet de la taxe d'apprentissage reversée par les CCI a changé les mentalités obligeant à repenser ce modèle à bout de souffle.
Pour y palier, la Fondation HEC a décidé de prendre les choses en main en s'inspirant des Ivy League américaines avec comme contrainte de s'accomoder d'incitations fiscales moins avantageuses pour ses donateurs.
Autre source de revenus pour HEC la prolifération des masters en tout genre avec chez bon nombre d'étudiants en finance la détention, on ne sait comment, des codes d'accès à Capital Finance.
Et ce bien avant que son propriétaire, Bernard Arnault, décide de léguer à l'Edhec où sa fille Delphine a étudié, la maison familiale et les anciens bureaux de Férinel donnant à ce campus le nom de son père.
A l'opposé Christian de Labriffe, moins doué pour les études que son cadet d'1 an, n'est pas prêt de se manifester pour aider les étudiants qui suivent ses pas. En effet, ce mondain porte son diplôme de l'École des Cadres comme le Christ sa croix.
Pour la Fondation HEC, les affaires marchent plutôt bien puisque d'autres alumni sont sur les rangs pour déposer leur plaque. Ainsi le couple Guenegan (HEC 03) qui s'est connu sur le campus, ne devrait pas tarder à avoir la sienne.
Espérons que la réussite de Kevin Guenegan dans l'enseignement supérieur privé avec AD Education qui en est déjà à son 2ème LBO, puisse inspirer HEC.