A force de faire passer les portugais pour des efféminés pour ne pas dire autre chose, on comprend mieux pourquoi le flag carrier lusitanien ne fait pas la fierté de son pays.
Mais autant se faire son opinion soi-même pour savoir de quoi il en retourne. Et ce, nonobstant une série de malencontreux évènements impliquant la TAP et ses longs courriers à destination de l'Afrique.
Après avoir évité de justesse, l'an passé, une collision au-dessus du Congo avec un avion d'Ethiopian Airlines à la verticale de Lubumbashi, cette fois-ci le pilote du vol TP1492 en provenance de Lisbonne a percuté un motocycliste qui traversait la piste en atterrissant à l'aéroport de Conakry. Tué sur le coup, le téméraire conducteur n'a occasionné aucun dégât à l'avion. Son pilote a réussi à le poser sans encombres mais le vol retour attendu le lendemain a du être annulé.
La même mésaventure s'est produite à Lisbonne pour le vol TP 432 devant relier Paris.
Que l'on se rassure personne n'a été heurté par un avion et à 27°C à l'ombre pas une seule déneigeuse ne circulait sur le tarmac. Alors que s'est-il donc passé ?
Les passagers surtout ceux en provenance de Dakar arrivé avec 1 jour de retard, à 7h00 pour une correspondance à 15h30, auraient bien voulu le savoir.
Après avoir été 4 fois reporté, à 16h20, puis 16h50, 17h10 et enfin 17h30, le vol a été finalement annulé à 17h45 sans la moindre explication.
Ce n'est qu'à 18h30 que la compagnie a envoyé 2 PAS pour s'occuper des 180 passagers du B 737-800 pour leur distribuer un bon repas (16 €) tandis que ceux préférant sauter ce dîner offert se dirigeaient 2 étages plus bas au comptoir de la compagnie pour tenter d'être placés sur un autre vol pour rentrer à Paris.
En vain, 300 passagers d'autres vols se trouvaient avant eux, également pris en charge par 2 PAS. A ce rythme là, ils allaient y passer la nuit.
A 20h30, la TAP décidait de prendre les choses en main en envoyant 2 PAS pour changer les billets du vol TP432. A raison de 30 minutes par passager, ils y ont passé une bonne partie de la nuit avant d'être relayés au petit matin.
Quant aux passagers qui n'ont pas pu être hébergés pour la nuit, c'est à minuit que les infortunés ont été avertis qu'il ne leur restait qu'à trouver un hôtel par leurs propres moyen. Au lieu d'être enregistrés le lendemain sur un autre vol affrété pour la circonstance, les plus chanceux ont obtenu un vol avec 5h00 d'escale à Porto pour arriver 24h00 plus tard à Paris. Pour les autres, les départs se sont étalés entre 48h00 et 72h00. Dans cet intervalle, la TAP proposait à certains d'entre eux de partir plus tôt en payant un surclassement.
De quoi donner leur donner l'impression, étant en droit d'attendre mieux d'une compagnie régulière opérant depuis son hub principal, de voler au-dessus d'un nid de coucous direction la Floride vers le centre spatial Kennedy, pour assister au lancement de la fusée Artemis. Le temps que la fuite de carburant lors du remplissage de ses réservoirs, soit enfin réglée.
Mais après tout cela, un passager connu pour sa curiosité, s'est aperçu qu'il n'était au bout de ses peines, en se renseignant à la source au sujet de cette publicité de la TAP avec la Tour Eiffel?
Quand un ami de CR7, ils sont pléthore au Portugal, lui apprit comment les français étaient, en général, perçus par les Lisboètes, pas les plus sophistiqués d'entre eux, il comprit sa terrible méprise.
A force de croiser des couples gay, pourtant noyés dans la masse, venus passer un week end en amoureux, en voir d'autres s'installer dans le quartier de Principe Real et apprendre que Christian Louboutin vit en périphérie à Comporta, beaucoup leur ont collé cette étiquette. Tout aussi au ras des pâquerettes, la compagnie dont l'acronyme signifie aussi Take Another Plane, ne s'est pas privée de l'utiliser à des fins commerciales.
A croire que si d'aventure, elle est amenée à changer de nom comme Alitalia rebaptisé ITA Airways, elle choisira, tout autant par facilité et déduction, de s'appeler la TAPette.