Union School : L’école bilingue bespoke

septembre 1, 2022

Pas besoin d'être un banquier d'affaires pour se retrouver dans la même situation que la famille Banks quand on cherche à inscrire ses enfants en école bilingue.
Aussi, l'arrivée d'un nouvel acteur au concept novateur sur un marché où la demande dépasse l'offre, n'est pas sans rappeler à certains celle providentielle de Mary Poppins entraînant les enfants de ce couple désemparé dans son univers.
C'est en tout cas, l'impression que donne le récent discours d'Emmanuel Macron “Or, que voulons-nous ? Nous rêvons que nos enfants s’épanouissent à l’école, qu’elle leur permette à tous de choisir leur destin, de trouver un travail qui réponde à leurs envies et à leurs talents“, tout en dressant ce constat sans appel qui ne date pas d'hier “l'école de la République n'est plus à la hauteur”. 
Faisant écho à ces propos, Barbara de Baudry d'Asson, à l'instar de l'héroïne de Walt Disney, “got hers hands dirty” en les mettant plus dans la suie que dans le cambouis pour répondre aux attentes des familles revenant d’expatriation et des parents parlant anglais à la maison avec leurs enfants. Sans oublier ceux qui souhaitent que leur progéniture devienne bilingue.
A cette fin, celle dont les 3 fils ont, un temps, fréquenté une boarding school à Oxford, n'a pas ménagé sa peine pour créer de toute pièce, y compris le batiment, une école “hors contrat”, laïque, non subventionnée par l’État. Ce statut que n'ont pas l'EIB et Jeannine Manuel, autorise le recrutement des enseignants les plus aptes.
Chez Union School, tout est fait pour que les élèves accompagnés de la petite section maternelle jusqu'aux portes du collège, gardent de beaux souvenirs de leur scolarité. Laquelle devant ensuite les aider à accéder aux plus grandes écoles, françaises ou étrangères.
Située à quelques pas de l'Université Paris Dauphine, l'école qui vient d'ouvrir ses portes, occupe une superficie de 1200 m2. Parfaitement bilingue, son directeur, sujet de sa Gracieuse Majesté, vient d'une boarding school de renom qu'il a dirigé après avoir été à la tête de plusieurs écoles suisses bilingues réputées.
Dans ce lieu agréable à vivre, aux murs végétalisés, pourvu d'un gymnase, de 2 cours de récréation, d'une bibliothèque, d’une salle des profs et même d’un potager, 9 classes vont chacune accueillir 20 élèves au maximum.
Tous sont appelés à pratiquer l’anglais à raison de 17h30 par semaine. Avec des enseignants natifs, ils vont passer d'une langue à l'autre de 8h30 à 18h avant de rentrer à la maison leurs devoirs faits.
Pas question d'escamoter le programme de l’Éducation nationale comme cela est parfois la règle ailleurs. Bien au contraire, les élèves, en plus de l'English Curriculum, vont le suivre dans son intégralité et même bien au-delà.
Pour mieux préparer les élèves à la diversité des activités qui les attend, le corps enseignant a suivi une formation en sciences cognitives de l’éducation dispensée par le LaPsyDÉ dirigé par Grégoire Borst. Destinée à améliorer la capacité d’apprentissage des élèves, cette collaboration entre des chercheurs du CNRS et une école privée, est inédite.
Cette initiative s'inscrit dans le parcours éducatif proposé aux élèves dont la curiosité va être encouragée par la découverte d'une large palette d'activités extra-scolaires (codage, jeu d’échecs, chant, poésie, musique, théâtre, danse, jardinage) et même l'éducation au développement durable avec des ateliers animés par la Fondation Good Planet.
Vertueux en matière d'apprentissage, la confiance comme la bienveillance vont être développées au sein d'Union School où les enfants vont être sensibilisés au bénévolat.
A cet effet, l'école va travailler avec l'association Mon-A en leurs apprenant à fabriquer des kits créatifs pour d'autres enfants hospitalisés.
Evidemment, tout cela a pris du temps et requis de la persévérance. Partie d'une feuille blanche, en 2018, Barbara de Baudry d'Asson s'est bien entourée et a pu méticuleusement tout agencer, en prenant soin de ne pas mettre la charrue avant les boeufs.
Ainsi sa communication, pensée concise et précise, a démarré quand il le fallait, ni de façon précipitée ni au dernier moment. L'attention qu'elle a obtenu des médias savamment relayée sur les réseaux sociaux n'a pas manqué de créer l'émoi chez certains de ses concurrents s'apercevant, un peu tard, que leur modèle n'était pas aussi abouti qu'ils le pensaient.
A l'heure où les acteurs du private equity et de l'infra, à la recherche de build up, ont les yeux rivés sur ce secteur, nul doute qu'Union School va être scrutée de près.
En tout cas, ce projet novateur a déjà retenu l'attention de 8 usual suspects de ces practices, et non des moindres, aux côtés de celle, largement majoritaire au capital, reconnue pour faire l'unanimité.