MMSport : Semper altiora speramus

novembre 4, 2022

La présence d'Emmanuelle Henry, seule managing partner de toutes les law firms inscrites à la MMSCup à être venue à cet event organisé dans les locaux de l'-ex Zeus Paris Expo rebaptisé Lumière, au profit de la lutte contre le cancer du sein, montre tout le chemin parcouru par MMSport depuis sa création en 2010.
Après avoir débuté en aménageant en salle de sport, toute équipée, les espaces libres de Weil Gotshal, dont cette PME assure toujours sa maintenance et son fonctionnement, d'autres law firms et acteurs de l'audit ont suivi.
Puis, en 2013, dans la foulée du japonais Dentsu ce fût au tour, d'Enedis et 5 ans plus tard du Washington Plaza, propriété de SFL, de faire appel à ses services. Depuis d'autres corporate et centres d'affaires les ont rejoints.
Jamais à court d'idées, Mylène et Mohamed Riad qui se sont connus adolescents sur les tatamis de l'INSEP où ils ont porté haut les couleurs tricolores en judo, elle comme vice-championne du monde et lui comme champion de France, ont mis à profit les périodes de confinement liées à la crise sanitaire pour adapter et étoffer leur offre.
Et de quelle manière puisqu'aujourd'hui, MMSport est non seulement impliqué en amont lors de la restructuration des immeubles de bureaux, mono et pluri-locataires, aidant de la sorte à améliorer leur attractivité et donc leur valorisation mais également, en aval, avec une offre qui va bien au-delà du sport.
Laquelle couvre désormais une large palette de services mis à disposition des salariés travaillant en entreprise. Encore faut-il, avec l'essor, plus ou moins contrôlé, du distanciel, qu'ils se rendent sur leur lieu de travail dont la plupart est adaptée ou en passe de l'être, aux nouveaux usages.
Après le wellness (coiffure, manucure, épilation, massage etc..) proposé depuis 2021 dans l’ensemble haussmannien Édouard VII et l'immeuble Lumière, le plus grand immeuble de bureaux à Paris, MMSport a investi dans le vélo-partage avec, as usual, une offre défiant toute concurrence en terme de rapport qualité-prix.
Ceux qui fréquentent ces salles de sport dont le standing est plus proche du Ken Club que de celui du CGM Sport Club le savent bien, leur abonnement annuel ne leur coûte pas plus de 200 € voire moins pour ceux dont le CE fait le plus d'effort.
Mais MMSport ce n'est pas que cela et le white collar challenge organisé, en dehors des heures du bureau, à la Tour Euro-Plaza détenue par Northwood Investors, où David Aknin et d'autres ont mis les gants pour ce charity event plus viril que la course à pied (5 km) dédiée au petit ruban rose, en témoigne. Quant au travail de romain nécessaire à leur organisation, il force, à chaque fois, le respect des nombreux participants.
Si la physionomie du bespoke du training a bien changé, en 12 ans, ce chiffre rappelle aux amateurs de la mythologie celui des travaux accomplis par Hercule, fils de Zeus, à l'ère du digital, Mohamed Riad, n'a rien envier à un geek.
En revanche, la réciprocité est loin de se vérifier pour tous les addicts de l'informatique ressemblant à Cyprien, taillés à la hache dans une allumette.
Dès le début, le mari de Mylène a investi en équipant ses salles de tablettes tactiles pour mieux accompagner les utilisateurs dans leurs efforts, avec le temps et l'expérience acquise, il s'est attelé à un nouveau chantier.
Et non des moindres, face à l'inflation des services disponibles dans les immeubles de bureaux, il a créé, en début d'année, Flexbuilding, une proptech destinée à faciliter la collecte de données via une plateforme fédérant les fréquences d'accès à l'ensemble des services pour aider les propriétaires à en faire bon usage.
Pour ce faire, il a procédé à une levée de fonds, dans des proportions moins importantes que celle de 50 M$ réalisée par l'américain HQO, mais suffisante pour répondre aux besoins de cette start up dont le fondateur de MMSport détient 75% du capital aux côtés de proches qui se partagent le solde.