Caius : Une table dépourvue d’entendement

avril 5, 2024

À l'impossible nul n'est tenu. Même avec la meilleure volonté, il y a des choses sur lesquelles on ne peut pas transiger. En l'occurence, la courtoisie qui est l'apanage des maisons de qualité.
Il ne suffit pas de servir des plats ordinaires en y apportant une touche personnelle avec un bon rapport qualité-prix pour estimer que l'on peut s'exonérer de l'essentiel. En faisant attention, on peut y manger à la carte pour 60 € (entrée, plat, dessert) ou prendre le menu à 55 €.
À savoir ne pas rudoyer un client qui fait remarquer au serveur en lui disant simplement “non” qu'il ne faut pas remettre sur la table une serviette qu'il a posé sur la banquette où tout le monde s'assoit souvent après avoir emprunté les transports en commun.
Rien qu'à l'idée de s'essuyer la bouche avec, plus d'un convive aurait fait un malaise comme ce client dans Le grand restaurant (1966) avec Louis de Funès dans le rôle de l'intraitable Septime.
D'autres auraient pris leurs jambes à leur cou avant d'alerter la Direction départementale chargée de la protection de la population, la DDPP, dédiée aux contrôles d'hygiène dans les commerces de bouche et les restaurants.
Mais comme Jérémie Jeausserand a investi chez Caius offrant la possibilité au chef Jean-Marc Notelet de pouvoir racheter les murs et d'être chez lui, magnagnime, vous décidez de passer l'éponge.
Mais à l'arrivée de votre invité, après cet impair de celle qui se tient derrière le comptoir, il ne vous reste plus qu'à prendre vos affaires pour aller déjeuner ailleurs, non loin, à L'Huîtrier, une excellente adresse de poissons située près du marché Poncelet au service et à l'hygiène irréprochables.