À l’entendre ânonner le kiddouch, on comprend pourquoi Jonathan Benzeno est fâché avec l’hébreu pour ceux qui savent que les hallot sont le pluriel des hallah.
Comment ne pas penser à Guy Fransis dans Mafia Queens qui trompe sa femme avec Sapir à la vue du couple qu’il forme avec Alisson Toubiana qui du haut de ses 32 ans pense qu'elle est une reine de beauté, une 1ère de la classe et qu'elle sort de la cuisse de Jupiter. À l'instar de ses 2 fils, Lenny et Gaby qu'elle habille avec mauvais goût, sortis d’entre les siennes, ce n'est évidemment pas le cas.
À peine 2 jours après son arrivée au-dessus de chez vous, non loin du square Lamartine qui fait désormais face à la place Mike Brandt, il ne vous a pas fallu longtemps pour le constater.
Manifestement pas la CIV GI qui leur a loué l'appartement sans trop de discernement comme cela avait déjà été le cas, avec Jérémy Bentolila, un locataire bruyant et indélicat, marié et père de 3 enfants, parti, au bout de 2 ans, au grand soulagement de tout l'immeuble, sans avoir payé 1 seul des 80.000 € de loyers dont il devait s’acquitter.
Bien qu'il n'habite plus à l'adresse indiquée depuis 3 ans, des avis d'huissier pour d’autres ardoises lui sont toujours envoyés.
Dieu soit loué, ce ne fût pas le cas de la soeur d’un CEO du CAC 40, divorcée, à la peine avec ses 3 ados dont l’un d’eux avait jeté du 4ème étage la télé dans la cour de l’immeuble avant de s’enfuir en slip dans la rue. L’autre s’était contenté de vomir par la fenêtre et faire un oeuf de pigeon à sa soeur.
Dans cet immeuble qui a longtemps été jusqu’en 1939, une annexe du Ritz permettant notamment à Marlène Dietrich d’y rencontrer, en toute discrétion, son amant dans un appartement distinct du sien séparé par le palier de l’escalier de service, on y croise encore du “beau linge”.
Parmi les locataires figurent un conseiller politique et sa famille d’une ambassade et non des moindres, un grand journaliste américain de la presse écrite qui a décidé avec son épouse de passer sa retraite en France et aussi un “petit journaliste de quartier”.
Du moins si l’on se fonde sur l’avis de ce couple de commerçants qui fait tache pas seulement en raison de ses mauvaises manières et sa vulgarité.
À croire qu'ils ont quitté l’école jeune pour aller faire les marchés comme Fabrice Arfi l’écrit sur Marco Mouly.
En demandant à votre voisine, audioprothésiste de son état, installée dans le 18ème non loin de la Kerner Team, quand compte-t-elle mettre des tapis pour amortir les courses infernales de ses enfants sur le parquet, sa réponse “C'est toi qui va me les payer, tu n’as qu’à acheter un casque anti-bruit”, tout en rajoutant “Tu sais, je suis connue dans le 16ème, cela va être un carnage” vous renvoie au film La Vérité si je mens. Jamais avare de mitzvah, avec cet article elle le sera plus encore.
Pour bien se faire voir de Jérémy Redler et de son prédécesseur, elle traine comme d’autres aux events organisés par la mairie.
Quant à son mari de 3 ans son aîné bien que plus petit qu’elle, lequel se plaint de vous entendre tousser et du bruit de votre appareil respiratoire, il sévit comme opticien chez J3 Optique près de la rue Joubert.
Un métier où il est difficile d'échapper aux suspicions de fraude tant les escroqueries aux mutuelles et à la Sécurité sociale sont légions. Hasard comme on aime à le dire à Coëtquidan.
Si immanquablement vous le croisez dans la rue avec ses 2 fils le samedi matin, endimanché, à croire qu’il s’habille chez Rafi Styl'mode, nul risque de le voir chez Lamartine, le lieu fréquenté par les bibliophiles du quartier où de nombreuses dédicaces sont organisées avec des auteurs de renom.
Un mal pour un bien, en quelque sorte, puisque cela lui évite de tomber sur ce passage d'un livre d'Albert Londres “....pour en atténuer la portée on ne leur donnerait que des noms de choses ou d'animaux. Les pauvres n'avaient droit qu'à un nom de bête vulgaire. Ceux qui avait un peu de bien celui d'une bête noble voire féroce. Les favorisés de l'or pouvait s'offrir un nom de fleur. Ainsi le riche devenait Blum et le prolétaire n'était qu'un Schwein”.
Ceux de vos amis qui fréquentent la même “schule” que lui sans le fréquenter vous ont rapporté qu’il ne s’attardait pas beaucoup sur la paracha de la semaine, plus occupé à tenter de se faire des relations d’affaires en parlant de ses vacances au Club Med de Punta Cana ou de la dernière série qu’il a vu sur Netflix sur l’écran plat de son salon ou celui de sa chambre.
En revanche pas des films où vous avez entendu, tard le soir, sa femme lui dire “Tu as vu l’engin John !“. Bien peu de choses comparé à ce vol Transavia Tel Aviv-Paris où de retour du mariage d’Andrea Ghouzi, le déclenchement intempestif du son d’une vidéo de Littleangel84 a surpris l’un des invités.
Toute honte bue après que les regards inquisiteurs se soient tournés vers lui, ce passager, fidèle à sa réputation, n’a pas perdu le Nord puisqu’il s’est tout de suite exclamé “C’est une erreur, ce n’est pas moi, on m’a piraté mon portable”.
Jeune avocat, Patrick Jaïs a aussi connu ce genre de nuisances sonores quand la compagne de Jean Nouvel, profitant de son absence, revenait des Bains Douches accompagné et se faisait démonter sans vergogne jusqu'au petit matin au-dessus de sa chambre.
Ces ébats que la morale chrétienne réprouve, ne manquaient pas de le réveiller en plein milieu de la nuit. Et pourtant, il n'en faisait rien paraître le lendemain chez Gide.
Enfin comment occulter, le sort de la nounou d’origine philippine, corvéable à merci, chargée de s’occuper des enfants qui lui parlent mal, et c’est peu dire, de faire les courses, le ménage et à déjeuner et dîner. Sans oublier, cerise sur gâteau, de les sortir avachis dans leur poussette.
Dans cet immeuble où trône, chaque année, dans l’un des plus beaux halls du quartier le majestueux sapin de Noël de Céleste et où se tient la très attendue fête des voisins, personne ne regrettera leur départ à la différence de celui de Jacqueline et Charles Meyer.