Difficile de ne pas se rappeler le sketch des Inconnus parodiant Les Envahisseurs “Bijour Mr Vincent, on peut vous aider...tout court”, après le départ précipité de 4 étudiants à l'humour douteux qui auraient mieux fait de passer par le Jamel Comedy Club avant d'atterrir Place Saint Augustin à un jet de pierre du Cercle Militaire.
Ce détour aurait eu le mérite d’aider ceux dont l’acronyme des prénoms est proche d’YMCA, sans préjuger de leur penchant, à affuter leur éloquence et pourquoi pas de les préparer à la Conférence Berryer.
Ce rendez-vous mensuel qui a inspiré le titre d'une revue de l'UJA “Pas ce soir chéri j'ai Méhaignerie” où Mario Stasi, actuel président de la LICRA, avait déjà, tout jeune avocat, mis sa voix et son talent au service d’une bonne cause, est l'occasion de tester les qualités oratoires et non pas orales, rien à voir avec French Bukkake, de 2 candidats.
Le sort de ces derniers n’ayant rien à envier à celui des chrétiens jetés en pâture aux lions dans l'arène du temps des romains.
De fait, durant cette épreuve, les 12 Secrétaires de la Conférence se comportent en 12 Salopards devant un invité de marque. Bien après son “Non!” retentissant dans Silent Movie (1976) en VO et La dernière folie de Mel Brooks en VF, le mime Marceau avait fait le déplacement en 2003, l’année de la naissance de nos 4 demeurés.
Si la présence du “Prince de la pantomime” rendait hommage à celui de l'éloquence qui avait consacré sa vie à défendre ceux en délicatesse avec le pouvoir en place, nul risque que ces stagiaires suivent la voie de celui qui fut, entre autre, l'avocat du Maréchal Ney, Duc d'Elchingen et Prince de la Moskova qui a fini comme Jean Bastien-Thiry défendu plus tard par son digne héritier Jacques Isorni.
Non seulement, ils n’en ont pas le talent mais après leur incartade, le Barreau ne devrait pas donner l’occasion à ceux qui sont élèves avocats de prêter serment et d’embrasser la carrière de Pierre-Antoine Berryer (1790-1868).
Il faut dire qu'en suivant les pas des Natifs mais avec moins d'adresse, les RaSSelards l'ont bien cherché. "Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako" avait au moins le mérite d'être plus drôle même si cela a conduit ses auteurs à être condamnés par la Justice.
Et le jour de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris, Aya Nakamura, ses danseuses et la Garde Républicaine leurs avaient rabattu leur caquet sur la Passerelle Saint André des Arts puisqu'à l'inverse de la Passerelle Debilly, une honte absolue, ce fût l'un des temps forts et un moment de fierté de cette soirée, au demeurant réussie.
Bienvenue Mohamed accompagné de l'affiche de Neuilly sa mère ! (2009) aurait, peut être, mieux passé que le dessin d'un avion s'écrasant sur les Twin Towers du World Trade Center croqué par ce quatuor composé de 3 goys dont 1 redede. Pour le dernier, dont le prénom commence par Y sans être Yossi, il aurait, peut être, mieux fallu que cette affaire éclate avant plutôt qu'après Khippour.
Quant à cette étudiante de Bath, Baroukh Hachem, son post “Moi star, toi clochard,..moi Dior, toi dehors,..moi Casher toi pas cher, moi inaccessible toi maladie transmissible,..Moi Chanel, toi poubelle” publié sur un groupe WhatsApp n'a pas été rendu public. Mais pour combien de temps encore?
À l'instar de la cabale lancée, cet été, sur Instagram par Staffing Shiit, l'avatar d'un banquier d'affaires médiocre et sans scrupule, actionnaire de Crack-It domicilié aux EAU et dont le site n'est pas “la source fiable d'insights & d'actu sur le monde du M&A, conseil en stratégie et Private Equity” comme il le prétend, dans cette affaire impliquant Gide mieux vaut faire preuve de discernement parmi tout ce qui circule au sein de la Génération Z sur les réseaux sociaux et dans la Presse. C'est fortement conseillé par les temps qui courent.
Tout a commencé, non pas par l'atterrissage d'une couscoussière comme dans le sketch des Inconnus mais par des rondelles de saucisson retrouvées par un stagiaire sur son fauteuil à son retour de sa pause déjeuner.
Estimant certainement que gâcher c'est pêcher, il a confié sa découverte au compliance officer du cabinet. Lequel en a référé au managing partner qui a décidé de porter plainte, ce qui a entraîné une perquisition de la Police en présence du Bâtonnier. C'est ainsi que l'IT a mis la main sur la teneur des échanges de ce groupe sur Teams, l'un d'eux concernant un local partner en devenir de Gide.
Outre leur départ immédiat du cabinet, ces 4 étudiants dont l'identité est connue mais ne sera pas révélée dans ses lignes pour laisser sa chance au produit comme le dit Maurice Aflalo, ont été convoqués par la direction des écoles de commerce où ils sont inscrits et pas n'importe lesquelles.
Toutes les 3, HEC, l’ESCP et l’EDHEC, font partie des 10 écoles partenaires de la Fondation Florence qui a tourné un clip avec quelques-uns de ses 400 étudiants boursiers pour dire Stop au racisme.
Quant au wokisme, autre fléau de notre société, on peut compter sur la vigilance de Samuel Fitoussi qui fait la fierté de son père et d’Olivier Khayat, à l’époque son N+2 chez SG.
Avec abnégation, ce jeune intellectuel a pris le relais d'Abel Quentin, pseudo d'Albéric de Gayardon, avocat et écrivain, auteur du Voyant d'Étampes et à son compte le slogan OAS veille.
Sans surprise, l’ex-collaborateur de Thibault de Montbrial n'est pas cet avocat qui s'est exclamé devant la Presse à l'issue du procès de Nicolas Sarkozy “Je constate que, comme par hasard, les 2 Arabes sont les 2 seuls qui dorment en prison ce soir". À croire qu’il a “chopé le melon” pour s’exprimer de la sorte. M’Enfin!? comme dirait Gaston Lagaffe.