Cul et chemise avec Vincent Labrune depuis qu'il l'a rencontré sur Mediapro, Marc Sénéchal s'est retrouvé en pleine page dans le quotidien sportif dont il est abonné depuis qu'il est en culotte courte.
Évidemment pas pour ses exploits sportifs dont l'intéressé ne se plaindra pas après avoir lu les détails de la virée de Kylian Mbappé à Stockholm.
Au demeurant, le train de vie de l'attaquant des bleus n'impressionne pas le plus visible des mandataires judiciaire parisien surnommé par certains The Great Gatsby.
On est loin de La belle équipe (1936) de Julien Duvivier mettant en scène 5 ouvriers chômeurs qui gagnent le gros lot à la loterie investi dans l'ouverture d'une guinguette avant de se fâcher. La version française finit mal à l'opposée de la copie destinée au marché américain.
À y regarder de plus près, la situation de Jean Gabin et de ses amis ne diffère pas tant que cela si l'on considère les montants en jeu portant sur les honoraires de conseils de la LFP dirigée par Vincent Labrune. Lesquels ont fait l'objet de 2 avis d'expert indépendant dont celui de Marc Sénéchal.
Avec une femme, Héloïse Aubert-Sénéchal, vigneronne, propriétaire du Saint Emilion Grand Cru Ascension, l'associé de BTSG ne risque pas de mourir de soif. La dernière fois qu'il a filé un coup de main pour les vendanges, venu sans couvre chef, le sosie de Fabien Barthez dont Laurent Blanc aimait baiser le crâne, a attrapé une insolation.
Lui qui sort désormais toujours couvert quand il accompagne Vincent Labrune qu'il vient retrouver au Brach où cet habitant de Saint-Rémy-de-Provence séjourne quand il est à Paris, n'a rien trouvé de mieux que d'inviter chez lui celui dont la rémunération (1,2 M€ plus 3 M€ de bonus), en 2022, est source d'imbroglio.
Quoi de plus naturel entre amis même si dans le cas présent, une place au board de Madeleines Bijou, l'entreprise familiale de Marc Sénéchal, au CA (40 M€) pour 8,2 M€ d'Ebitda réalisés dans les biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation, il n'y a qu'un pas que certains ont franchi pour soulever la question du conflit d'intérêts.
Pas de quoi fouetter un chat en l’absence de jetons de présence et quand on sait que les grands-mères de Marc et de Vincent étaient du même village.
Encore moins, si l'on se réfère à l'issue de l'affaire Dupont-Moretti où la Cour de justice de la République a estimé, il y a 1 an, dans sa décision du 29 novembre 2023, que le Garde des sceaux était certes “en situation objective de conflits d’intérêts“ et que ses décisions étaient matériellement constitutives de “prises illégales d’intérêts”, mais l’a relaxé, estimant qu’il ne le savait pas. C’est le pompon pour un ex-avocat quand on sait que nul n’est censé ignorer la loi.