Ceux qui parlent de lui, prennent soin de peser leurs mots et pour cause Pierre Chabrelie (53 ans) en impose et sait se faire respecter si nécessaire.
À commencer par les taxi drivers mais aussi les brits et les bataves qui prennent les frenchies pour des poules mouillées à force de côtoyer des banquiers de la trempe de Séverin Brizay.
Cela n'aurait étonné personne qu'on le surnomme Marius en référence à la figure emblématique du Commando Montfort passée à la postérité avec le documentaire L'école des bérets verts, tant son parcours (du combattant) chez ING est impressionnant comme son chrono au marathon (2h40).
Au lieu de cela, ce sportif accompli a hérité d'un de ses ex-bras droit du titre de l'un des films de Jean-Paul Belmondo de la période “nouvelle vague”. Evidemment pas A bout de souffle (1960) vue ses performances.
Lesquelles ont semble-t-il, inspirées ce stagiaire qu'il a surpris, un soir chez ING, à faire un recto-verso avec une de ses collègues dans le local à photocopieuses.
Après ses débuts auprès de Thierry de Folleville au CIC (10 ans) où formé au structured finance, il bascule en leveraged finance avant de suivre Eric Mallaroni chez RBS (2 ans) qui vient de s'implanter à Paris.
Repéré par ING, il devient son head leveraged finance (4,5 ans) pour la France avant de rejoindre Londres pour devenir global head leveraged finance (5 ans) puis global co-head corporate finance (10 ans). Mais toute bonne chose à une fin et le voir relever un nouveau défi est une éventualité qu'il ne faut pas exclure.